Fait historique en France : la production d’électricité d’origine renouvelable (hors hydraulique) a dépassé celle du thermique classique (gaz, charbon et fioul).
Au 1er semestre 2014, le thermique représentait 4,7 % de la production électrique, contre 8,7 % en 2013. Le renouvelable, hors hydraulique, a quant à lui couvert 5,7 % de l’électricité (contre 4,5% au 1er semestre 2013).
« Nous sommes cette année en face d’une inflexion profonde, qui correspond aussi à un changement structurel du parc de production français », analyse Hervé Mignon, directeur chez Réseau de transport d’électricité (RTE). Le recours à la production thermique pâtit tout à la fois de la météo clémente, d’un recul de la consommation d’électricité et d’une forte production d’origine renouvelable.»
Les énergies renouvelables prennent leur essor au détriment des énergies thermiques (gaz, charbon, fioul) fortement émettrices de CO2.