L’étude paysagère vise à identifier les enjeux paysagers autour du site potentiel pour y intégrer au mieux le parc photovoltaïque. Elle dessine sa morphologie, détermine les points de vue emblématiques et préconise l’implantation de haies, de clôtures…
Le paysage autour d’Alzonne est marqué par l’exploitation des ressources et des potentialités du territoire. Ainsi, le vaste espace aplani du couloir du Fresquel et de l’Aude a été exploité pour la communication et l’habitat. Sur le territoire incliné du Cabardès, les ressources du sol et du sous-sol ont été exploités (carrières, pâturages et cultures, sylviculture).
Sur le site d’étude, l’ambiance paysagère est assez naturelle. Les terrains ont été végétalisés mais portent les traces des anciennes activités de carrière et de décharge (talus, haie de cyprès). Les alentours sont ponctués d’infrastructures créées par l’homme : habitations, routes, ball-trap, ancien aérodrome.
Inséré au sein d’anciens espaces industriels réhabilités, l’impact visuel du projet sera essentiellement lié à la couleur des panneaux photovoltaïques et à la surface qu’ils occupent. Cela concerne peu de lieux de vie et sera minimisé par :
– une disposition adaptée des panneaux,
– le renforcement du « masque végétal » déjà existant le long des principaux accès.
Les équipements techniques seront habillés en cohérence avec le paysage environnant et souvent confondus dans les infrastructures du parc solaire.
L’incidence paysagère est ainsi atténuée par l’intégration du projet au relief, le maintien de la structure végétale alentour et l’ajout de plantations paysagères.
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