Les photomontages ci-dessous donnent une première idée de l’intégration du parc photovoltaïque dans le paysage. Par leur nature même et la surface d’implantation, les panneaux photovoltaïques viendront créer un « nouveau paysage » en amenant notamment un élément de modernité, bien que leur teinte sombre s’approche de celle des boisements présents dans le secteur.
Photomontage en vue aérienne du parc
Cette étude vise à déterminer les caractéristiques du projet (nombre de panneaux, localisation, dimensions, type de support) et de veiller à leur adéquation à votre territoire.
Pour cela, nous avons réalisé plusieurs études techniques (potentiel solaire, accès, raccordement…) et environnementales (paysage, faune, flore, habitats…). Pour garder la plus grande objectivité, elles ont été menées par des bureaux d’études, associations ou experts indépendants.
L’étude environnementale a porté sur les oiseaux, les chauves-souris, la faune terrestre et la flore. Pendant un cycle biologique annuel, des spécialistes ont recensé les différentes espèces, enregistré leur occupation du site et analysé les impacts possibles du futur parc éolien.
De nombreux espaces autour du site d’étude sont concernés par des zonages de protection, d’inventaire ou répertoriés en Espace Naturel Sensible. Bien représentées sur ces sites, les espèces animales et végétales sont aussi observées sur les terrains du projet. On note notamment la présence de l’habitat d’intérêt communautaire «Parcours substeppiques à graminées et annuelles » et d’une espèce végétale protégée au niveau national à l’Est de l’aire d’étude : la Sabline des chaumes.
Des mesures ont donc été prises pour :
– réduire l’emprise du projet,
– suivre l’évolution des habitats et de la végétation, pendant le chantier puis l’exploitation, afin de s’assurer du respect des milieux naturels, de la faune et de la flore et notamment de la Sabline des chaumes.
L’étude paysagère vise à identifier les enjeux paysagers autour du site potentiel pour y intégrer au mieux le parc photovoltaïque. Elle dessine sa morphologie, détermine les points de vue emblématiques et préconise l’implantation de haies, de clôtures…
Le paysage autour d’Alzonne est marqué par l’exploitation des ressources et des potentialités du territoire. Ainsi, le vaste espace aplani du couloir du Fresquel et de l’Aude a été exploité pour la communication et l’habitat. Sur le territoire incliné du Cabardès, les ressources du sol et du sous-sol ont été exploités (carrières, pâturages et cultures, sylviculture).
Sur le site d’étude, l’ambiance paysagère est assez naturelle. Les terrains ont été végétalisés mais portent les traces des anciennes activités de carrière et de décharge (talus, haie de cyprès). Les alentours sont ponctués d’infrastructures créées par l’homme : habitations, routes, ball-trap, ancien aérodrome.
Croquis de l'ambiance paysagère du secteur d'Alzonne
Le gisement solaire correspond à l’énergie du rayonnement solaire reçue par un module photovoltaïque. Il se mesure en m² et par an, selon une inclinaison optimale. Pour implanter un parc photovoltaïque, une durée d’ensoleillement supérieure à 2 000 heures/an et un potentiel énergétique supérieur à 1 500 KWh/m² sont nécessaires.
